Les religions ont elles contribué à diffuser le coronavirus ?
Le coronavirus a déferlé sur le monde. Parti de Chine, il a bénéficié de la position stratégique de ce pays dans les processus de production dans les produits manufacturés. La dissimulation de cette épidémie a été le premier réflexe du pouvoir en place. Mais face à un problème concret, ils ont décidé de réagir avec vigueur. Une quarantaine dure a été décidée. Ce temps entre le constat du problème et l’action est due à un système politique autoritaire ou les problèmes ne peuvent venir de leur politique ,mais forcément d’agents intérieurs et extérieurs hostiles au système en place.
Cette réaction de déni est issue d’une idéologie quasi théologique. Les dissidents ne peuvent être que des perturbateurs, non souligner un problème réel. Ce déni est consubstantiel à toutes structures idéologiques qui se veulent totalisantes. Il empêche les décisions nécessaires et efficaces pour répondre aux problématiques réelles. Et c’est encore plus vrai dans le cas des religions. Les religions sont par leurs constitutions mythologiques et leurs clergés vivant de cette dépendance aux illusions religieuses et idéologiques profondément dans le déni. J’ai souligné ailleurs les défaillances politiques politiques , mais le rôle des religions dans la propagation du virus en France.
S’il est vrai qu’en février, les gestes barrières n’étaient pas encore obligatoires, il commençait à être diffusés comme des gestes de gestes minimaux de prophylaxie. Le rassemblement évangélique du 17 février au 21 février 2020 a été organisé. De quelques cas, le virus infecte des centaines de personnes. C’est probablement le passage du niveau trois de la contamination. Si à ce moment-là, la communication autour de l’épidémie reste balbutiante, certaines vidéos montrent que les informations ont été transmises, mais que la croyance limite largement leurs portées.
Il est donc en France évident que la diffusion dans l’ensemble de la France est due à un mouvement religieux. Il m’est difficile de critiquer, le virus restait à ce moment-à un sujet mineur et que le discours politique et médicale restait rassurant. Les gestes destinés à limiter la contamination, s’ils commençaient à être médiatisés, restait des abstractions pour le plus grand nombre. Mais la religion n’a pas eu que cette prétention. La messe organisée à Nice le 13 mars, en présence de Mr Estrosi, pour combattre le virus pourrait sembler anachronique, quand on ne tient pas compte des municipales en cours. On connaît l’efficacité de cette cérémonie puisque ce monsieur a été infecté et hospitalise quelque jouis plus tard. Mais ce n’est pas le dernier geste thaumaturgique (magie destinée à guérir) commis en France. L’épisode prêterais à rire s’il n’était pas présenté comme utile à la lutte contre l’épidémie. Une nouvelle messe a été organisée le 19 Avril 2020. O,n attend la guérison de l’ensemble des malades du limousin dans les prochains jours. À titre personnel, je pense que c’est une insulte au travail des infirmières.
La France n’a pas été le seul pays où ce genre de délire à lieux. Les pèlerins de Qoms, en Iran, ont diffusés le virus dans tous l’Iran. Certains musulmans ont conseillé la consommation d’urine de chameau, les hindous de celle de vache . Certains états des USA ont commencé pour tout geste barrière à la diffusion du virus affirmé l’efficacité de la prière. Aucun de ces remèdes n’a été efficace. Si certains scientifiques ont voulu tirer bénéfices de ce virus pour faire leur auto-promotion plutôt que de s’engager dans une longue démarche scientifique, si une solution est découverte, c’est de là qu’elle viendra et non de discours performatifs. Si ce n’est pas la religion qui est à l’origine de la pandémie, et si elle n’est pas le seul vecteur de propagation, elle en est un vecteur important.
Reste à savoir comment éviter que ce genre de superstition perdurent. C’est le combat de tout athées ayant pour comme direction un sain scepticisme comme boussole, je prescris une éducation laïque. Surtout, l’esprit critique et le questionnement doivent être la base d’une pensée saine face aux problèmes réels. C’est un équilibre de l’esprit qui n’empêche pas le rêve et l’imagination, mais doit donner des réponses nécessaires pour la compréhension du monde et aboutir à des décisions qui construisent un monde à transformer socialement.
Le 20/04/2020
Fabien Micolod.
/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)