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Le petit rationaliste
31 mai 2019

Magmatique : un avertissement aux lecteurs.

Ce que j'écris m'est toujours difficile. Les mots sont des créatures fuyantes, incertaines et parfois contradictoires pour moi. Je souhaite la clarté, mais aussi la complexité. Je souhaite l'accessibilité, mais aussi la précision. Je souhaite le fondement réel, mais sa traduction par le système même de communication humaine aboutit à ce que la description du monde passe par des mots. Et ceux-ci m'échappent. Ma méthode de travail provient de multiples lectures, mes réflexions tentent toujours d'être fondées sur des penseurs reconnus. Et j'essaie, à ma modeste mesure, de penser avec et parfois contre ceux qui m'influencent. Mes écrits sur la pensée athée tente de s'inscrire dans une pensée raisonnable et raisonnée, et j'espère parfois au moins frôlé cet objectif. A part s'ils sont personnels ou qu'ils visent à dénoncer un état de fait sociétale, ceux-ci seront à un moment annotés par les lectures nécessaires. Et encore essaierai-je de citer au moins d'à partir de qui je pense. Mais ici, ce texte n' aura pas de citation, puisqu'il tente d'expliquer les faiblesses qui parsèment mes textes à mes lecteurs ainsi que pour moi-même.

Les textes athées se construisent en général avec un titre en premier. Soit un premier jet rapide, soit une première définition des différentes parties sont écrites. De, fait, je peux parfois regarder des ouvrages issu de ma bibliothèque, mais je me fie d'abord à la mémoire que j'en ai de leur lecture. Cela me permet d'avoir une reconstruction personnelle de l'idée transmise, mais aussi de tenir compte de positions plus ou moins différentes et d'en faire une pensée qui correspondent à mon point de vue. Les textes connaissent des développements rarement linéairement. Le fait est que certains éléments me frappent parfois sur un segment se trouvant parfois ailleurs dans le progression argumentative. Ainsi, il se trouve dans une argumentation un fragment de texte qui devrait être ailleurs. De fait, généralement, cette partie est déplacée. Mais cela aboutit à des modifications nécessaires dans le formulation. Et mon attention ne se porte pas assez sur les formes grammaticales qui sont parfois fortement modifiées. De plus, mes doigts ont souvent du mal à suivre ma pensée, et certaines phrases sont mal finies. Je vais donc faire plus d'effort dans mes relectures, mais tout oubli ou inattention peut m'être signalé, ce dont je vous remercierai toujours.

Il m'arrive, pour des raisons personnelle et par besoin de signer un fin relative, de publier un texte qui subira encore des modifications. Les annotations nécessaires sont le dernier acte. Et parfois, je ne sais en toute sincérité d’où proviennent certaines intuitions.Tout d'abord, j'essaie de faire évoluer ma pensée en fonction de nouvelles lectures, écoutes ou discussions. Je me permettrai de parfois amender ou ajouter de la matière sans, je l'espère, changer le fondement de la logique interne du texte. Il me faut aussi recopier les livres que j'utilise, et cela prend du temps. D'une, il me faut identifier les textes qui m'ont été utiles. Deux, ces textes vont généralement contenir d'autres renseignements nécessaire à d'autres éléments de ma pensée,et je vais les consigner dans mes notes pour plus tard. De plus, le fait de partager le texte, même inabouti, me permet de compléter les manquement et de trouver ou retrouver des outils bibliographiques ou web-graphiques nécessaires.

Comme vous pouvez le constater, ma manière d'envisager et d'écrire mes textes est magmatique .C'est un cumul qui contient ordre, désordre et organisation, et les amateurs d'épistémologie repéreront d’où me vient cette formulation. C'est un processus long, concomitamment logique et illogique, émotionnel et rationalisé par à coup. Ces différentes couches sont ensuite polies, tout en désirant les aspérités nécessaires à mon esprit et à mon propos. Les contradictions sont inévitables dans ce dispositif, et pour moi génésique d'un débat que je veux constructif. Je finirai par un clin d’œil

Quand, à ces féroces soldats, il ne font rien qu'à mugir dans nos campagnes.

Fabien Micolod

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